La fosse de plantation devra être deux à trois fois plus large que la circonférence de la motte ou des racines ceci pour fournir au système racinaire un maximum de terre meuble favorisant la propagation de celui-ci. L'on s'assurera également que le sol n'est pas trop compacté : il arrive fréquemment après un chantier de construction notamment que le terrain ait dû subir le passage d'engins par temps pluvieux. Sachez également que la présence d'un tas de terre ou de sable de plusieurs mètres cube constitue à elle seule un risque de compactage. Dans ce cas, et même si cela augmente le budget jardin, nous conseillons de faire effectuer un bêchage du terrain avec une mini-pelle.
Une fumure de fond, cornaille, fumier de poule ou de bovin, est une opération importante pour la croissance future de la plante : on prendra la précaution de ne pas mettre en contact l'engrais avec les racines et de ne pas dépasser la dose prescrite.
En cas de plantation au printemps par temps sec l'on peut prendre la précaution de praliner les plantes en racines nues c'est à dire de tremper les racines dans une boue que vous aurez pris la précaution d'élaborer seulement avec de l'eau et de la terre fine de jardin (sans autre adjonction de bouse de vache ou autre tel que l'on peut encore le lire dans de nombreux traité de jardinage : cela vous évitera bien des déboires).
L'ajout d'engrais chimiques à l'intérieur de la fosse de plantation est également à proscrire absolument.
Les plantes présentant une prise au vent importante (cyprès de leyland de grandes tailles ou de Florence, pins, cèdres, etc...) devront être tuteurés ou haubanés.